“Avec des amis très chers, nous avons spéculé de novembre à février sur le cours des oignons des diverses tulipes aux pays bas. Les profits ont été au delà de nos espérances. Le 1er mai, nous étions comme tous les spéculateurs de notre pays totalement ruinés ». Nous sommes en l’an 1637, la toute première bulle spéculative connue vient d’éclater.
Pour Marx, le capitalisme ne peut pas vivre sans crises. Les crises lui permettent de s’adapter, de se réformer au dépend des travailleurs pour le seul profit du tandem patronnat-capital. nous sommes dans une logique permanente de luttes des classes. d’une dictature féroce du capital sur les prolétaires et leurs rares acquis sociaux.
Depuis près de 400 ans, le monde a connu une cinquantaine de crises de toutes natures. le capital tente toujours de mater la classe ouvrière. La lutte des classes continue de plus belle.
Qu’est ce qu’une crise :
Contrairement au traitement médiatique économique relayé par les «boniches et autres prostitués» du capitalisme : une crise économique, c’est tout simple à expliquer.
qu’elle soit liée à la surproduction des biens de consommation, à la spéculation (tulipes-pétrole-blé...
Pour synthétiser : les patrons vont aux casinos CAC 40 & Cie. Ils jouent, ils jouent beaucoup et encore avec les profits dégagés par les travailleurs de l’entreprise monde ou des banques. Ils gagnent, ils perdent, ils continuent dans l’euphorie sur les roulettes des nombreuses salles de marchés sur tous les continents. A un instant T, ils ne peuvent plus rien maîtriser.
Un événement grain de sable a fait chuter la confiance. Tout s’écroule d’un coup en quelques jours. ils sont ruinés en apparence et les petits épargnants encore plus. La failitte est totale. C’est la grosse panique sur la planète.
Les soubrettes de l’audiovisuel arrivent pour prêter leurs ondes. Alors, les joueurs économistes en chef disent « certes, nous avons tout perdu, mais, ce n’est pas à nous de payer toutes ces dettes et toutes ces pertes. C’est aux travailleurs, aux retraités, aux pauvres, bref aux masses populaires de renflouer les banques et les entreprises avec l’aide des états.
pas les milliardaires, car ils ne sont pas responsables. Ils ont souffert de la crise eux ! Il faut les aider sans contre partie. Quelques lampistes seront vaguement punis «pour sauver l’ordre moral en apparence».
au contraire, comme nous sommes les experts responsables de cette situation, c’est à nous de gérer la sortie de crise. Nous avons tout perdu. Nous allons vous montrer comment il faut renflouer les casinos CAC 40 & Cie. Les nouvelles normes seront dictées par nos banques centrales qui ne sont que des structures privées de faite. Elles s’imposeront à tous pour le bien commun. ensuite nous capitalistes hargneux nous pourrons de nouveau spéculer encore et encore dans la nouvelle matrice construite.
Les états carpettes aux ordres s’éxécuteront. Les politiques sont les laquais abjectes du système impérialiste. Ils sont aux ordres de la finance internationale pour casser les camarades du P.R.C.F, des Partis frères et surtout détruire les acquis du C.N.R.
Gare aux sans dent qui ne sont pas d’accord avec eux. Ils seront écrasés les gueux. Les acquis sociaux sont réduits progressivement, les salaires sont bloqués ou revus à la baisse, les fermetures d’usines s’accélèrent, les plans de découpe aussi, les licenciements par millions sont salués dans les salles des marchés avec toute la joie retrouvée des courtiers en bourse (licenciements = augmentation des profits du capital).
Les masses populaires pour l’instant, elles subissent mais un jour elles se révolteront à la prochaine qui s’en vient. Elles ne disent rien, peu ou pas assez. En effet, en permanence il est rabachée aux anesthésiés des prolétaires la fameuse phrase magique : «c’est la crise» !
Quelques chiffres à retenir :
- Le montant de la dette française : chaque français doit un kilogramme d’or ou au choix 70 kg d’argent.
- Le montant total de la dette mondiale est supérieur à deux cent mille milliards* d’euros. Soit 28000 d’euros par habitant de la Terre.
- Les estimations de la valeur nominale totale de tous les produits dérivés mondiaux correspondent à la somme vertigineuse de six cent mille milliards d’euros minimum pour une fourchette haute d’un million cinq cent mille milliards d’euros. Soit entre 84 000 d’euros et 210 000 d’euros par habitant de la planète.
*Sommes littérales pour plus de compréhension à ces niveaux là.
«Camarade tu dois 238 000 d’euros aux spéculateurs - refuse de payer»
Ces dettes à terme ne pourront jamais être honorées.
Sylvain GRAVAILLAC - PRCF 09